Il faut connaître son mode
d’action se traduisant par :
-
une douleur de nociception :
agression directe et brutale
-
une douleur de désafférentation par
dysfonctionnement du système nerveux périphérique ou central avec lésions
irréversibles.
La douleur fait appel aux sens ;
elle est modulée par les émotions ; elle est visible ou non visible.
Trois éléments
interviennent pour provoquer ou entretenir cette douleur : (1)la douleur
entraîne (2)des douleurs qui entraînent (3)la souffrance.
Comment traiter la douleur ?
Les principaux traitements des
douleurs somatiques apparaissent comme suit : médicaments, chirurgie,
kinésithérapie, électro stimulation transcutanée, électro magnétisme, électro
acupuncture, chaud froid, mésothérapie, relaxation, sophrologie, hypnose
Ericksonienne, musicothérapie, art-thérapie, thérapies cognitives et
comportementales…(liste non exhaustive).
La douleur se situe au
confluent d’une multitude de problématiques :
·
d’ordre somatique réel ou simple épine
irritative sur laquelle se décharge l’angoisse
·
d’ordre psychologique tenant à la
personnalité du sujet, à son histoire et à sa culture
·
d’ordre évènementiel qui déstabilise le sujet
si ses défenses psychiques sont débordées
·
d’ordre environnemental pouvant interférer
avec l’ambiance et la dimension relationnelle au niveau familial, social et professionnel.
Il est important de traiter
tôt la douleur. En effet, une série de facteurs interfère toujours au cours
de l’évolution de toute maladie :
-
facteurs de prédisposition : traits de
personnalité, événements dans l’histoire du malade (traumatismes physiques ou
psychiques…)
-
facteurs
aggravants dans la vie du malade (vie familiale, deuil, problèmes
financiers, déménagement, harcèlement, isolement, manque de soutien….)
De plus, à côté de la douleur, il peut y avoir des conséquences
dans la vie du patient : inactivité,
fatigue, insomnie, anxiété, dépression, répercussions familiales et
socio-professionnelles.
Pour la prise d’antalgiques (antidouleur) il faut toujours suivre
un avis médical et éviter l’automédication.
Il existe trois types d’antalgiques correspondants aux trois paliers de l’OMS :
- palier
1 non opioïdes : douleurs légères à modérées (paracétamol, AINS,
nefopam...)
- si
échec palier 2 opioïdes faibles : douleurs modérées à sévères
(codéine, poudre d’opium...)
- si
échec palier 3 opioïdes forts : douleurs sévères (morphine,
Fentanyl...)
+ co-antalgiques possibles (médicaments
associés au traitement principal pour renforcer son efficacité) à tous les
paliers (anesthésiques non barbituriques, anxiolytiques…)
« La douleur ne protège pas l’homme, elle le
diminue » René Leriche