samedi 7 décembre 2019

Prévention : la douleur (2)


Il faut connaître son mode d’action se traduisant par :

-        une douleur de nociception : agression directe et brutale                                     

-        une douleur de désafférentation  par dysfonctionnement du système nerveux périphérique ou central avec lésions irréversibles.

     

La douleur fait appel aux sens ; elle est modulée par les émotions ; elle est visible ou non visible.



Trois éléments interviennent pour provoquer ou entretenir cette douleur : (1)la douleur entraîne (2)des douleurs qui entraînent (3)la souffrance.



Comment traiter la douleur ?



Les principaux traitements des douleurs somatiques apparaissent comme suit : médicaments, chirurgie, kinésithérapie, électro stimulation transcutanée, électro magnétisme, électro acupuncture, chaud froid, mésothérapie, relaxation, sophrologie, hypnose Ericksonienne, musicothérapie, art-thérapie, thérapies cognitives et comportementales…(liste non exhaustive).



La douleur se situe au confluent d’une multitude de problématiques :

·      d’ordre somatique réel ou simple épine irritative sur laquelle se décharge l’angoisse

·      d’ordre psychologique tenant à la personnalité du sujet, à son histoire et à sa culture

·      d’ordre évènementiel qui déstabilise le sujet si ses défenses psychiques sont débordées

·      d’ordre environnemental pouvant interférer avec l’ambiance et la dimension relationnelle au niveau familial, social  et professionnel.



Il est important de traiter tôt la douleur. En effet, une série de facteurs interfère toujours au cours de l’évolution de toute maladie :

-        facteurs de prédisposition : traits de personnalité, événements dans l’histoire du malade (traumatismes physiques ou psychiques…)

-        facteurs aggravants dans la vie du malade (vie familiale, deuil, problèmes financiers, déménagement, harcèlement, isolement, manque de soutien….)

De plus, à côté de la douleur, il peut y avoir des conséquences dans la vie du patient : inactivité,  fatigue, insomnie, anxiété, dépression, répercussions familiales et socio-professionnelles.



Pour la prise d’antalgiques (antidouleur) il faut toujours suivre un avis médical et éviter l’automédication.



Il existe trois types d’antalgiques correspondants aux trois  paliers de l’OMS :

  • palier 1 non opioïdes : douleurs légères à modérées (paracétamol, AINS, nefopam...)
  • si échec palier 2 opioïdes faibles : douleurs modérées à sévères (codéine, poudre d’opium...)
  • si échec palier 3 opioïdes forts : douleurs sévères (morphine, Fentanyl...)

        + co-antalgiques possibles (médicaments associés au traitement principal pour renforcer son efficacité) à tous les paliers (anesthésiques non barbituriques, anxiolytiques…)



« La douleur ne protège pas l’homme, elle le diminue » René Leriche

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