samedi 7 décembre 2019

.Prévention : la douleur (1)



Soirée prévention sur la douleur



Aïe… j’ai mal !



La douleur Vaste question
   


Nous avons pu lors de notre soirée prévention du 12 septembre en apprendre  beaucoup sur elle et en débattre avec le docteur Saint Sardos anesthésiste et créateur de l’Unité Fonctionnelle antidouleur de l’hôpital de Valence qui a su intéresser un auditoire attentif et très participatif. Cette soirée proposée par l’association « Vie et Santé » a réuni au CEP du Prieuré près de deux cent personnes qui sont venues chercher une réponse à leurs questions.



D’abord définir la douleur :



« La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, liée à une lésion tissulaire présente ou potentielle ou décrite en termes évoquant une telle lésion ».



Mythe ou réalité ? Un enjeu de société ?

Il convient avant tout de ne pas rajouter de la souffrance à la douleur.

Il faut surtout ne pas oublier qu’elle est multidimensionnelle.



Il a été abordé  les différentes structures de prises en charge :

-        selon qu’il s’agit de douleurs aiguës ou chroniques,

-        ou dès lors qu’il s’agit de soins palliatifs



Il importe de se souvenir qu’il n’y a pas une douleur mais des douleurs et qu’il y a des acteurs de la lutte contre la douleur :

  • le patient et sa pathologie,
  • l’entourage familial du patient,
  • l’équipe soignante de proximité,
  • l’équipe médicale de la prise en charge de la douleur,
  • l’environnement social.



Il y a différentes composantes de la douleur : sensorielle, affective et émotionnelle, cognitive et comportementale ce qui va permettre une classification en aiguë, chronique, cancéreuse



la douleur n’est pas ou plus une fatalité



Agir contre la douleur demande de la part de l’équipe médicale :

-        une mise en confiance

-        la mise en place d’un lieu de parole pour le malade

-        une prise en charge multidimensionnelle.



Cela impliquera une évaluation précise, répétitive, pluri-journalière pour adapter le traitement afin de limiter les effets secondaires :

-        soit dans son intensité (échelle de 1 à 10) ou des

         -        soit dans sa qualité (sourde, bruyante, fulgurante, plus ou moins augmentée ou produite par                 le mouvement.



La prise en charge demandera donc :

-        une écoute permanente vis-à-vis du malade, de l’entourage

-        une adaptation du traitement avec possibilité d’adaptation par le malade lui-même

-        une prise en charge « multi-disciplinaire ».

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