
Aïe… j’ai mal !
La douleur… Vaste question
Nous avons pu lors de notre
soirée prévention du 12 septembre en apprendre
beaucoup sur elle et en débattre avec le docteur Saint Sardos anesthésiste
et créateur de l’Unité Fonctionnelle antidouleur de l’hôpital de Valence qui a
su intéresser un auditoire attentif et très participatif. Cette soirée proposée
par l’association « Vie et Santé » a réuni au CEP du Prieuré près de
deux cent personnes qui sont venues chercher une réponse à leurs questions.
D’abord définir la douleur :
« La douleur est une
expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, liée à une lésion
tissulaire présente ou potentielle ou décrite en termes évoquant une telle
lésion ».
Mythe ou réalité ? Un enjeu
de société ?
Il convient avant tout de ne
pas rajouter de la souffrance à la douleur.
Il faut surtout ne pas oublier
qu’elle est multidimensionnelle.
Il a été abordé les différentes structures de prises en
charge :
-
selon qu’il s’agit de douleurs aiguës
ou chroniques,
-
ou dès lors qu’il s’agit de soins palliatifs
Il importe de se souvenir
qu’il n’y a pas une douleur mais des douleurs et qu’il y a des acteurs de la
lutte contre la douleur :
- le patient et sa pathologie,
- l’entourage familial du patient,
- l’équipe soignante de proximité,
- l’équipe médicale de la prise en charge de la douleur,
- l’environnement social.
Il y a différentes composantes
de la douleur : sensorielle, affective et émotionnelle, cognitive et
comportementale ce qui va permettre une classification en aiguë, chronique,
cancéreuse
la douleur n’est pas ou plus une fatalité
Agir contre la douleur demande
de la part de l’équipe médicale :
-
une mise en confiance
-
la mise en place d’un lieu de parole pour le
malade
-
une prise en charge multidimensionnelle.
Cela impliquera une évaluation
précise, répétitive, pluri-journalière pour adapter le traitement afin de
limiter les effets secondaires :
-
soit dans son intensité (échelle de 1 à
10) ou des
-
soit dans sa qualité (sourde, bruyante, fulgurante,
plus ou moins augmentée ou produite par le mouvement.
La prise en charge demandera
donc :
-
une écoute permanente vis-à-vis du malade, de
l’entourage
-
une adaptation du traitement avec possibilité
d’adaptation par le malade lui-même
-
une prise en charge
« multi-disciplinaire ».
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