mardi 10 décembre 2019

Qui sommes-nous ?







Vie et Santé ?                                    

Une association loi 1901... créée en 2006, elle a son siège à Saint-Péray et rayonne son activité sur l'ensemble du canton de Guilherand Granges.

Pendant plus de 30 ans, elle a géré le Centre de Soins de Saint-Péray et a voulu à partir de 2006 se consacrer à la création et au développement du lien social.

L'
action de Vie et Santé s'adresse en priorité aux personnes touchées par la maladie, le handicap, la dépendance et la perte d'autonomie ainsi elle a une action toute particulière avec les aidants familiaux, les personnes âgées, les personnes isolées.

Elle agit alors en partenariat avec les services sociaux, paramédicaux (en particulier avec le Pôle Santé de Saint-Péray), avec les associations de maintien à domicile (AAD, ASSAD, ADMR).




lundi 9 décembre 2019

Les membres du conseil d'administration


Le Bureau :


-     Président : Robert BOUROT

-     Vice présidente : Marie-Françoise HOUDUS

-     Secrétaire : Marc DURAND

-     Trésorière : Colette ROUVIER


Les membres :

      - Michelle COMBE

      - Marie-Claire DEVIDAL

      - Françoise DUMON

      - Hélène DUPRE

      - Michelle HENRION

       - René LAFUMAT

       - Jean-Pierre MAURICE

       - Elisabeth ROCHER

       - André TEISSIER

       - Michelle TEYSSIER


dimanche 8 décembre 2019

Pour nous joindre

Siège social : 48, rue de la République 07130 SAINT-PERAY

Adresse courrier : Vie et Santé Les Anémones allée A  n° 9  07130  SAINT-PERAY

Téléphone : 04 75 40 44 75  (répondeur)

Mail : viesante7@gmail.com          




Nos propositions


L'aide aux aidants                      



Les aidants familiaux ? ce sont  ces personnes qui accompagnent, le plus souvent à domicile, un parent, conjoint, malade, âgé, dépendant.



Des rencontres mensuelles avec des spécialistes (psychologue, psychomotricienne, médecin, kinésithérapeute, notaire, responsables de service d'aide à domicile, directeur d 'Ehpad…



Ces après-midi permettent également aux aidants de rencontrer d'autres aidants et favorisent ainsi les partages, la sociabilité qui manquent à ces personnes.




Pour aider la participation de l'aidant :          

-          un bénévole peut venir le chercher et le reconduire à domicile

-          une aide à domicile peut le remplacer, le temps de son absence, auprès de son              parent : le coût est pris en charge par l’association.

La prévention                       

Une fois par an, l'association organise, en lien avec le Pôle Santé d'AAD, une soirée débat "tout public" sur un thème de prévention. Les animateurs sont des médecins, le plus souvent des spécialistes hospitaliers.


Le Lien

Vie et Santé édite en juin et décembre un petit bulletin, le Lien. Ce bulletin est envoyé aux adhérents, amis, bénéficiaires des services d'AAD, salariés d'AAD, élus des communes du secteur.

Ces quelques feuilles relatent les événements importants, les nouvelles réglementations qui peuvent concerner ses lecteurs. Elles essaient également de donner quelques raisons de continuer à vivre en direction des personnes fragiles.

Les visites

1,2 million de personnes de plus de 75 ans sont en état de rupture sociale (repli sur soi, dépréciation de soi, dépression) 

Un groupe de bénévoles, à la demande, peut rencontrer ces personnes pour un temps de partage.

Contact :   André TEISSIER : au 04 75 40 40 16.       
                 Courriel : andre.teissier@orange.fr        


Enquêtes de satisfaction       

A la demande d'AAD, (tous les 2 ans ?) , les bénévoles mènent une enquête de satisfaction auprès des bénéficiaires des services d'AAD... c'est l'occasion aussi de rencontrer et de mieux connaitre des personnes qui pour la plupart s'affrontent à quelques difficultés.













samedi 7 décembre 2019

Calendrier de l'aide aux aidants



Rendez-vous de 14 heures à 16 heures 30 

à SAINT-PERAY, 48 rue de la République

   

DATES

INTERVENANTS

THEME

Mardi24  septembre

Vie et Santé

Présentation session

Vendredi 4 octobre

Pascale ROSSET

(psychomotricienne)

Se connaître soi-même (prise de conscience du corps, automassage, respiration, cinq sens…)

Mardi 12 novembre

Dominique CHASSON

(kinésithérapeute)

Les transferts – exercices pratiques

Mardi 3 décembre

Doriane SALLE

(diététicienne)

Nutrition pour personnes âgées – Nourriture équilibrée en fonction de la saison – lecture des étiquettes

janvier

 ADMR - AAD

Les aides financières ( APA, PCH , ARDH… sortie d’hospitalisation, caisses de retraite, allocation tierce personne…)

Jeudi 13 février

Docteur CHASSON

(médecin urgentiste)

Dominique CHASSON

Les gestes d’urgence

mars

Déborah CORNU

(psychologue)

Les outils de communication

Compréhension du comportement

avril

Déborah CORNU

La fin de vie – la mort – les directives anticipées (loi CLAEYS-LEONETTI)

mai

Directeur EHPAD

Vers l’établissement

Mai juin ?

Notaire

Successions – Mesures de protection juridiques – mandat de protection futur – autres…

juin

Pascale ROSSET

Deborah CORNU

Comment prendre soin de soi ?

Qu’est-ce qui peut aider l’aidant ?

Vendredi 12 juin

Beaulieu

Repas – détente aidants  et aidés

Juillet - août


Après-midi détente

.Prévention : la douleur (1)



Soirée prévention sur la douleur



Aïe… j’ai mal !



La douleur Vaste question
   


Nous avons pu lors de notre soirée prévention du 12 septembre en apprendre  beaucoup sur elle et en débattre avec le docteur Saint Sardos anesthésiste et créateur de l’Unité Fonctionnelle antidouleur de l’hôpital de Valence qui a su intéresser un auditoire attentif et très participatif. Cette soirée proposée par l’association « Vie et Santé » a réuni au CEP du Prieuré près de deux cent personnes qui sont venues chercher une réponse à leurs questions.



D’abord définir la douleur :



« La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, liée à une lésion tissulaire présente ou potentielle ou décrite en termes évoquant une telle lésion ».



Mythe ou réalité ? Un enjeu de société ?

Il convient avant tout de ne pas rajouter de la souffrance à la douleur.

Il faut surtout ne pas oublier qu’elle est multidimensionnelle.



Il a été abordé  les différentes structures de prises en charge :

-        selon qu’il s’agit de douleurs aiguës ou chroniques,

-        ou dès lors qu’il s’agit de soins palliatifs



Il importe de se souvenir qu’il n’y a pas une douleur mais des douleurs et qu’il y a des acteurs de la lutte contre la douleur :

  • le patient et sa pathologie,
  • l’entourage familial du patient,
  • l’équipe soignante de proximité,
  • l’équipe médicale de la prise en charge de la douleur,
  • l’environnement social.



Il y a différentes composantes de la douleur : sensorielle, affective et émotionnelle, cognitive et comportementale ce qui va permettre une classification en aiguë, chronique, cancéreuse



la douleur n’est pas ou plus une fatalité



Agir contre la douleur demande de la part de l’équipe médicale :

-        une mise en confiance

-        la mise en place d’un lieu de parole pour le malade

-        une prise en charge multidimensionnelle.



Cela impliquera une évaluation précise, répétitive, pluri-journalière pour adapter le traitement afin de limiter les effets secondaires :

-        soit dans son intensité (échelle de 1 à 10) ou des

         -        soit dans sa qualité (sourde, bruyante, fulgurante, plus ou moins augmentée ou produite par                 le mouvement.



La prise en charge demandera donc :

-        une écoute permanente vis-à-vis du malade, de l’entourage

-        une adaptation du traitement avec possibilité d’adaptation par le malade lui-même

-        une prise en charge « multi-disciplinaire ».

Prévention : la douleur (2)


Il faut connaître son mode d’action se traduisant par :

-        une douleur de nociception : agression directe et brutale                                     

-        une douleur de désafférentation  par dysfonctionnement du système nerveux périphérique ou central avec lésions irréversibles.

     

La douleur fait appel aux sens ; elle est modulée par les émotions ; elle est visible ou non visible.



Trois éléments interviennent pour provoquer ou entretenir cette douleur : (1)la douleur entraîne (2)des douleurs qui entraînent (3)la souffrance.



Comment traiter la douleur ?



Les principaux traitements des douleurs somatiques apparaissent comme suit : médicaments, chirurgie, kinésithérapie, électro stimulation transcutanée, électro magnétisme, électro acupuncture, chaud froid, mésothérapie, relaxation, sophrologie, hypnose Ericksonienne, musicothérapie, art-thérapie, thérapies cognitives et comportementales…(liste non exhaustive).



La douleur se situe au confluent d’une multitude de problématiques :

·      d’ordre somatique réel ou simple épine irritative sur laquelle se décharge l’angoisse

·      d’ordre psychologique tenant à la personnalité du sujet, à son histoire et à sa culture

·      d’ordre évènementiel qui déstabilise le sujet si ses défenses psychiques sont débordées

·      d’ordre environnemental pouvant interférer avec l’ambiance et la dimension relationnelle au niveau familial, social  et professionnel.



Il est important de traiter tôt la douleur. En effet, une série de facteurs interfère toujours au cours de l’évolution de toute maladie :

-        facteurs de prédisposition : traits de personnalité, événements dans l’histoire du malade (traumatismes physiques ou psychiques…)

-        facteurs aggravants dans la vie du malade (vie familiale, deuil, problèmes financiers, déménagement, harcèlement, isolement, manque de soutien….)

De plus, à côté de la douleur, il peut y avoir des conséquences dans la vie du patient : inactivité,  fatigue, insomnie, anxiété, dépression, répercussions familiales et socio-professionnelles.



Pour la prise d’antalgiques (antidouleur) il faut toujours suivre un avis médical et éviter l’automédication.



Il existe trois types d’antalgiques correspondants aux trois  paliers de l’OMS :

  • palier 1 non opioïdes : douleurs légères à modérées (paracétamol, AINS, nefopam...)
  • si échec palier 2 opioïdes faibles : douleurs modérées à sévères (codéine, poudre d’opium...)
  • si échec palier 3 opioïdes forts : douleurs sévères (morphine, Fentanyl...)

        + co-antalgiques possibles (médicaments associés au traitement principal pour renforcer son efficacité) à tous les paliers (anesthésiques non barbituriques, anxiolytiques…)



« La douleur ne protège pas l’homme, elle le diminue » René Leriche